Prévention des incendies de forêts

Un arrêté préfectoral règlementant l'usage de certains matériels et l'activité de bivouac ou camping sauvage dans le cadre de la prévention des incendies de forêt a été signé par monsieur le préfet le 15 juin 2020.

Cet arrêté est adossé à une carte de vigilance incendie mise à jour quotidienne.

Il réglemente, dans les périodes à risque, les travaux susceptibles de provoquer des départs de feux. Les travaux concernés sont ceux qui, par échauffement (tronçonneuses, débroussailleuses), par rotation de pièces métalliques (broyeur, épareuse, moissonneuse batteuse, …) ou par production directe d’étincelles (disqueuse, meuleuse, ...) peuvent générer des départs d’incendies.

Il prévoit des mesures progressives en fonction du niveau de vigilance : de la simple recommandation, à l’interdiction totale.

Il réglemente également l’activité de bivouac en forêt. Le bivouac sera interdit lors des périodes de vigilance orange et rouge durant lesquelles le risque d’incendie est très marqué.

Enfin, cet arrêté apporte des recommandations aux promeneurs. En vigilance « rouge », l’accès aux massifs forestiers n’est pas interdit, mais vivement déconseillé. En vigilance « orange », les sorties en matinée, quand le risque est plus faible, doivent être privilégiées.

La carte de vigilance est consultable à l'adresse suivante : http://www.gard.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-protection-de-la-population/Risques/Gestion-du-risque-feu-de-foret/Carte-de-vigilance
Elle est mise à jour quotidiennement.

Ces nouveaux outils (cartographie et règlementation) ont pour objectif la prévention des incendies de forêt par la sensibilisation et la vigilance de tous.

Nids de frelons asiatiques

Le froid ayant provoqué la chute des feuilles, plusieurs personnes nous ont signalé la présence de nids de frelons asiatiques.

Il convient toutefois de rappeler que ces nids sont inoffensifs en cette période de l’année.

En effet, sitôt qu'il fait froid, les frelons sont engourdis et l'ensemble de la colonie meurt. Seule la reine va subsister et va passer l'hiver sous une tuile ou dans le sol, cachée quelque part. Si elle ne meurt pas pendant l'hiver, elle ressortira au printemps prochain et fabriquera un autre nid, à un autre endroit.

Les nids doivent se détruire d'eux-mêmes avec les intempéries : il faut parfois plus d’une année. Si vous découvrez en ce moment un de ces nids en forme de goutte d’eau, composé essentiellement de bois et d'eau, vous n’avez pas d’inquiétude à avoir.

La police municipale a été alertée en décembre de la présence d’un nid sur une parcelle privée en entrée de ville, sur la RD403. Le propriétaire en a été informé.

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